A(b)imé

┎┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┒

A(b)imé

┖┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈

.Chapter.2

Depuis nôtre « évasion », Saphir se rapprocha de nous, au sens figuré bien-sûr. Mais pour moi, ça n’a pas été que le sens figuré, oui, quand on mangeait ensemble pas exemple il rapprochait sa chaise quand il était à côté de moi. Mais le pire, c’est quand il est en face de moi, il approche son torse le plus possible sans trop bougé, il entrecroise ses doigts et met ses coudes sur la table en me fixant. Ca me met très mal à l’aise, et je crois que je rougis… Oh non ! Pas ça ! Je déteste rougir ! Aide moi donne-moi deux claques ça ne se verra plus et j’aurais une excuse ? D’accord, j’ai compris, ce n’est pas grave. Je vais continuer en espérant de ne pas rougir…

« -Pourquoi t’es tout rouge ? dit Saphir avec cette fois une voix presque ironique.

-Tu es très proche.

-Je sais. Affirma-il

-Et tu le fais exprès ?

-De quoi ?

-Te mettre juste à côté.

-Nan je t’aime bien, c’est tout. »

Il a son bras droit derrière ma nuque ce qui me donna quelques frissons, puis je senti sa main dans mes cheveux, c’était agréable. Je me suis ensuite rendu compte que c’était juste pour me les décoiffés encore plus qu’ils ne l’étaient déjà. Juste après cela il se recula, ce qui fit également reculer sa chaise et il prit furtivement son plateau et il partit.

-On se retrouve en S.E.S., Saphir… Saphir et moi étions bien dans la même classe. Je resta pensif puis une pincée de secondes après qu’il soit parti, je vis Swan et Hugo arrivés avec leurs plateaux déjà vide. Ils avaient eux aussi déjà mangés.

« -Il est parti comme un voleur. Débuta Hugo pendant qu’ils s’asseyaient tous les deux en face de moi.

- Nan pèche que c’était mignon.

- Vous nous observiez ?!

- Pendant tout le repas ! Dit Swan en rigolant

- J’allais dire exactement la même chose ! S’exclama Hugo, ils sont parfois très pathétique.

- Bon sinon, un bonjour ce serait pas mal ?

- Bonjour Thibaut.

- Bonjour Thibaut. Insistaient-ils

- Bonjour les deux psychopathotourtereaux. Parfois… Je me demande si vous êtes humains, nan mais sérieusement ! Faites pas ça !

-Rho, ça va ce n’est pas si grave.

-C’est flippant quand même. Je me leva et parti avec mon plateau

-Il va redre son Daddy~. Rigola Hugo en parlant bien évidemment de Saphir et pas mon vrai père, même si j’avais un rendez-vous médicale dans deux heures et que c’est mon père qui vient me chercher.

-Je t’entends Hugo ! Dis-je, encore dans la salle.

Vers 15 :20, mon père arrive au lycée et un surveillant vient me chercher en cours de maths, je n’avais pas mis Saphir au courant, de peur que cela pouvait être grave. Je parti de la salle en jetant un dernier regard à Saphir qui se demanda où j’allais.

En rentrant chez moi, après le rendez-vous, dans la voiture, je contenais toutes mes émotions. Aucun bruit n’était présent à l’intérieure de la voiture noire. Papa avait même coupé la radio. Une fois arrivé chez moi, j’enlevai mes chaussures, mon manteau, je posai mon sac de cours dans l’entrée et je montai m’enfermé dans ma chambre. Je pris un feuille de papier et un stylo, j’y écrit :

« Je m’appelle Thibaut, je suis un lycéen de 2nd, j’ai 15 ans, je suis né le 18 Mars 2004 et j’ai un gros problème…

Ma mère est morte il y a 5mois, en mai dernier et je peux également mourir comme un rat.

Après sa mort j’étais plus que triste, bien-sûr, mais je ne me sentais pas bien, mais vraiment pas bien, je sentais des décharges électriques dans tout mon corps qui partait de mon torse…

J’ai le syndrome du cœur brisé ou également appelé : Tako-Tsubo. Je vais peut-être mourir d’une crise cardiaque. Maintenant ? Demain ? Dans une semaine ou dans un mois ? J’en sais rien, mais tout ce que je sais c’est que si je ne trouve pas quelqu’un à aimer pour combler ce vide, je risque fort d’en mourir… »

Je me suis dit que de toute façon, si j’allais mourir, autant que ce soit de mon plein-gré. Alors après manger, je voulais me suicider. J’avais peur. Très peur. Mais j’en avais envie. Les heures ait et je ne pensais qu’à ça. Mon père m’appela enfin pour venir manger. Je sécha mes larmes et descendu puis je vins à table. Je ne mangea presque rien, mon père compatissait, lui aussi était mal pour moi, donc il ne me dit rien mais d’un seul coup j’attrapa presque incontiamment ma fourchette et commença à manger. Je croyais avoir senti la douce et chaude main de Saphir me caresser ma main droite et m’obliger à prendre ma fourchette, ainsi que son autre main me relever le menton. Ce n’était que mon imagination qui me jouait des tours. Je continuai à manger. Mon paternel me souris. Après le diner, je remonta dans ma chambre et me mis au bord de la fenêtre, d’abord je regarda mon jardin, avec ma rue qui le longeait, ma fenêtre est rivée vers le Sud et la rue vas du Nord au Sud, ou l’inverse, comme tu préfères. C’est quelques secondes après que j’ai mis mes pieds hors de ma chambre et que je commençais à me décider que je vis deux silhouettes que je connais ées, c’était Swan et Hugo, heureusement, ils ne m’ont pas vu. Enfin, c’est ce que j’ai crus pendant quelques secondes. Ils couraient vers ma maison pendant que j’essayais de les arrêtez sinon j’allais sauter. Je vis Swan sur son téléphone, ce qui me fit fondre en larmes. Elle se fichait que je saute ?! Je ne voulais pas mourir en pleures alors j’attendais que cela e. Je ne le savais pas mais Swan ne se fichais pas que je saute ou non, au contraire. Elle appelait des renforts mais elle ne voulait pas que je le sache donc elle fit semblant. Très peu après j’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir. Je savais que ce ne pouvais pas être mon père et même avant j’entendais toujours ma porte coulissante s’ouvrir, je me disais donc que je devenais parano, c’est tout. Je sentis ensuite des mains chaudes m’attrapées et je faire balancé en arrière, je tomba sur une personne, qui elle-même était sur mon lit, mon lit lui est collé au mur de la fenêtre. Une larme perla ma joue et je reconnu les bras qui était autour de moi.

« -S… Saphir ?...

- Shhhhhh, je suis là, tout vas bien. »

J’essayai de contenir mes larmes comme l’avais fait Saph avec son mal de dos lors de la nuit de L’évasion mais je suis bien moins fort que lui, elles se glissèrent quand même entre mes paupières et le bas de mon œil. Swan et Hugo arrivèrent ensuite et ils nous regardaient, Saphir assis sur mon lit, ses bras autour de moi et moi entre ses cuisses en train de pleurer.

« Ne dites rien à mon père s’il vous plaît…

-Oui… Répondirent-ils en cœur, une voix presque triste. »

Nous nous relevâmes pour descendre et que je les raccompagne un minimum. Sur le chemin pour raccompagner Saphir, il s’arrêta et dis bas.

« Thibaut ? Viens en face de moi, je te pris. Je ne compris pas mais je m’exécuta.

-Oui ? J’eus à peine le temps de finir mon mot qu’il me donna une grosse gifle, puis il prit de ses deux mains le col de mon Tee-shirt et il me secoua avant de s’arrêter et de me coller à lui, ma tête arriva sur le haut de son torse, presque dans son cou. Je m’étais laissé faire car je savais que je le méritais. La pluie nous caressait le corps mais nous n’y faisions que très peu attention. Swan avait son bras dans le dos de son petit ami et ils nous regardaient tous les deux. C’était ensuite à notre tour de nous regarder, le regard Saphir était profond et sans que je mis attend il rapprocha son visage du miens et il m’embrassa. J’étais prêt à me laisser faire mais je changea d’avis et le repoussa un peu, gentiment.

-Bon, je pense que je vais y aller… Merci encore les amis pour tout, vraiment…

Je tourna les talons et parti pour rentrer chez moi. Je ne sus pas ce qu’ils se sont dit après, je ne sais même pas si ils se sont parlés. Je suis rentré chez moi et en rentrant dans ma chambre, je trouva mon père, assis à mon bureau. Il avait une feuille entre les mains, ma feuille. Je pris le stylo et la feuille, je fis une croix sur tout le texte et j’écris en-dessous

« Je vais vivre ! »